Si certaines affections sont rares et le plus souvent bénignes, elles n’en sont pas moins dérangeantes et méritent une consultation médicale, comme c’est le cas du kyste pilonidal (ou kyste sacro-coccygien ou sinus pilonidal). Touchant majoritairement les adolescents et les jeunes adultes, ce type de kyste peut provoquer des douleurs et un inconfort en position assise ou allongée. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Quand faut-il s’inquiéter ? Et quelles sont les solutions pour le soigner ? Inphysio répond pour vous à ces questions et vous donne quelques conseils-clés de prévention et de soulagement des douleurs.
Revenons d’abord sur les deux termes qui composent cette pathologie. Le kyste se définit comme une cavité pathologique (et donc anormale) qui contient un liquide ou une substance molle. L’adjectif pilonidal est quant à lui spécifiquement dédié à la définition de cette pathologie et pourrait étymologiquement signifier “qui vient du poil” ou “relatif au poil”. Cela s’explique par le fait que ce type de kyste émane le plus souvent de la pénétration d’un poil sous la peau, créant une inflammation et une fistule.
Voilà pour la théorie, mais concrètement, comment se manifeste un kyste pilonidal ? Il apparaît au niveau du sacrum ou du coccyx, et plus généralement dans la zone du fessier. C’est pourquoi on le nomme aussi kyste sacro-coccygien. Le développement du kyste se manifeste par un petit trou, qui risque de s’infecter et de créer un abcès. On voit alors une petite boule se former sur la zone concernée.
Au-delà de la présence d’un petit orifice, d’un gonflement ou de rougeurs dans la région du sacrum, du coccyx ou du sillon interfessier, on peut reconnaître la survenue d’un kyste pilonidal via les symptômes suivants :
Tous ces symptômes sont le signe que le kyste s’est infecté et qu’il faut consulter un médecin pour traiter l’infection. L’avis médical est également important pour pouvoir déterminer s’il s’agit bien d’un kyste ou d’une autre problématique qui peut avoir des symptômes semblables (douleur au coccyx générée par une fracture ou une position assise prolongée au bureau, hémorroïdes, etc.).
Le sinus pilonidal est une pathologie relativement rare et le plus souvent bénigne, dès lors que l’infection est traitée pour éviter les complications.
On constate que le kyste pilonidal touche majoritairement les hommes (parmi les patients, on trouve environ 75 % d’hommes) et les jeunes adultes (autour de la vingtaine). Pour autant, les autres profils ne sont pas à l’abri de développer cette pathologie, mais avec une probabilité bien moins élevée.
Reste que l’on peut noter certains facteurs de risques, tels que :
En connaissant ces facteurs aggravants, on sait donc qu’il est possible d’agir pour éviter l’apparition d’un sinus pilonidal, en adoptant une bonne hygiène de vie, en évitant la sédentarité et en faisant en sorte d’être bien assis, tout en veillant à se lever et à s’étirer de temps en temps.
Selon la complexité et le degré d’infection du sillon pilonidal, mais aussi selon le profil du patient, on pourra envisager plusieurs types de soins pour en venir à bout. Il n’y a donc pas une unique réponse médicale au kyste pilonidal, mais un choix entre plusieurs méthodes, pour un traitement adapté à chaque cas.
Lorsque le kyste n’en est qu’au niveau de l’inflammation sans infection ou d’une petite infection naissante, la chirurgie ne doit pas être envisagée en premier lieu. On préférera généralement commencer par l’application de médicaments antiseptiques locaux ou éventuellement de certains soins naturels connus pour leurs propriétés antibactériennes, antiseptiques et cicatrisantes (ex. : argile verte, gel d’aloe vera). Il faudra dans tous les cas demander un avis médical auprès de son médecin généraliste ou en pharmacie avant toute application de produit sur la zone concernée.
Le temps que les traitements fassent effet, il sera possible de soulager la douleur au sacrum, au coccyx ou dans le sillon interfessier et de faciliter la cicatrisation en évitant les frottements dans cette zone. Le patient devra donc éviter de rester assis trop longtemps, trouver une assise plus confortable (remplacer une chaise par un fauteuil de bureau par exemple), choisir un coussin ergonomique, etc.
Lorsque l’infection est trop installée pour qu’un pansement antiseptique puisse soigner le kyste, il faudra y associer une antibiothérapie. Les antibiotiques vont en effet permettre d’éliminer le pus et ainsi de faire disparaître le sillon pilonidal.
En cas d’infection persistante, de kystes à répétition ou encore de douleur à traiter en urgence, c’est un chirurgien qui pourra intervenir pour traiter la pathologie. Le patient subira alors une exérèse du kyste pilonidal, suivant l’une des deux techniques suivantes :
Une autre technique, sans chirurgie traditionnelle et donc sans excision, consiste à utiliser une sonde laser. Les sinus sont alors dilatés pour pouvoir accéder au kyste, dans le but d’éliminer le poil à l’origine de l’infection et le pus, par curetage. La minuscule sonde laser est ensuite introduite dans les sillons, pour brûler les parois du kyste et permettre une bonne cicatrisation. Cette méthode offre un meilleur confort postopératoire au patient : elle permet de ne pas engendrer de plaie importante, et donc pas de pansement ni de soins infirmiers.
S’il existe plusieurs solutions pour traiter un sinus pilonidal, cette affection n’en reste pas moins inconfortable et douloureuse. Il est alors préférable d’agir de façon préventive, en particulier lorsque l’on se trouve dans la zone d’âge la plus à risque (15-40 ans).
L’obésité étant un facteur de risque, il paraît important pour les jeunes qui en souffrent de mettre en place un programme pour perdre du poids. À travers l’activité physique régulière et un régime alimentaire adapté, mais aussi un suivi médical, il sera possible de retrouver un IMC plus sain ou au moins d’éviter la prise de poids continue.
L’arrêt du tabac, bénéfique pour la santé dans son ensemble, est également recommandé chez les jeunes fumeurs pour éviter le développement de kystes pilonidaux.
Enfin, l’hygiène corporelle et le fait de bien sécher sa peau dans la zone du sacrum, du coccyx et du sillon interfessier peuvent empêcher qu’un sinus se développe.
Les frottements et la pression exercée au niveau des fesses sont en partie responsables des kystes qui y apparaissent. Être bien assis au travail, à la maison ou en voiture est donc très important.
En plus de l’acquisition d’un siège de bureau ergonomique, les coussins ergonomiques d’assise proposés à prix accessible par Inphysio pourront vous y aider, non seulement pour empêcher le développement de kystes, mais aussi pour éviter les escarres, soulager les lombaires, réduire les douleurs dans les cervicales, etc. Ces coussins et traversins, avec leur mousse à mémoire de forme, différentes dimensions et formes disponibles, permettent à chaque profil de trouver une solution pour un meilleur confort au quotidien et une prévention de maladies osseuses, musculaires, infectieuses, etc. Doté d’une housse ou d’une taie amovible, chaque coussin orthopédique ou ergonomique peut facilement être lavé, permettant d’assurer une bonne hygiène.
Afin que la cicatrisation se déroule correctement, que le risque de récidive soit presque nul et que les douleurs soient minimales après traitement, il faut à tout prix être vigilant durant la convalescence. Une hygiène soignée de la zone traitée est ainsi primordiale. L’utilisation d’un coussin bouée en mousse à mémoire de forme est également recommandée. Il permet un meilleur confort d’assise et empêche qu’une pression s’exerce au niveau du coccyx. C’est donc un allié de taille pour faciliter la récupération chirurgicale et réduire la douleur au niveau du siège. Ce coussin bouée peut également être utilisé en cas d’hémorroïdes, d’escarres, de cruralgie, d’opération après une fracture du coccyx, durant la grossesse, etc.
Cet article a été rédigé par un expert dans le domaine et est destiné au grand public. Les informations fournies reflètent l'état actuel des connaissances sur le sujet à la date de sa publication. Par conséquent, il ne doit pas être utilisé comme une alternative aux recommandations et conseils de professionnels de la santé qualifiés, tels que votre médecin ou pharmacien.
À PROPOS DE L’AUTEUR
Lidia Perner a plus de 20 ans d'expérience dans le secteur de la santé et du bien-être. En développant des produits qui offrent des réels bénéfices et en les introduisant avec succès sur le marché, Lidia a aidé des milliers de personnes à améliorer leur qualité de vie. Elle est passionnée par les modes de vie sains et diverses activités physiques. Lidia est fondatrice et PDG d'Inphysio.fr. Vous pouvez retrouver Lidia sur Linkedin.
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