Comprendre le cycle du sommeil et les différentes phases

Cycle du sommeil

Pour un corps en pleine forme, de nombreuses habitudes doivent être adoptées, de l’alimentation à l’activité physique, en passant notamment par le sommeil. Il est ainsi important d’avoir suffisamment d’heures de sommeil, d’aller se coucher à des horaires réguliers, d’avoir une bonne position durant la nuit et de respecter ses cycles de sommeil.
Mais savez-vous vraiment en quoi consiste un cycle de sommeil ? Quelles sont les fonctions de chacun des 3 stades ? Découvrez-en plus à ce sujet grâce à Inphysio !

Quels sont les différents stades d’un cycle de sommeil ?

Au cours de la nuit, votre cerveau et votre corps passent par plusieurs phases, qui constituent ce que l’on appelle le cycle de sommeil. Plusieurs cycles se succèdent une fois que l’on est endormi, chacun durant au total 90 minutes en moyenne. C’est pourquoi on conseille parfois de dormir 1h30 quand on veut faire des siestes longues.

Première phase : le sommeil léger

Au moment de nous coucher, nous sommes encore en phase d’éveil, qui est suivie de l’endormissement. On parle alors de sommeil lent léger, dont la durée peut varier. Selon l’état émotionnel et physique du dormeur et son environnement (bruit, lumière), ce stade peut en effet ne durer que quelques minutes ou se prolonger. Il se peut aussi que le sommeil léger soit ponctué d’éveils, avant qu’il s’approfondisse.

Deuxième phase : le sommeil profond

Après le sommeil lent léger, c’est le sommeil lent profond qui prend le relais. À ce stade, le cerveau est moins actif et moins susceptible d’être dérangé par des stimuli extérieurs ; il perd en vigilance pour se reposer. Les muscles, le cœur y compris, fonctionnent aussi de façon plus lente.
C’est une phase primordiale pour la récupération, durant laquelle le corps se régénère et la mémoire se consolide.

Troisième phase : le sommeil paradoxal

La troisième phase d’un cycle est le sommeil paradoxal, qui tient son nom du paradoxe entre l’inertie du corps et l’intensité de l’activité cérébrale. On note tout de même une réaction physique lors du sommeil paradoxal : les mouvements oculaires rapides, abrégés en REM pour “Rapid Eye Movement”.

Ce stade est celui qui est le plus propice aux rêves, pouvant engendrer des réactions au niveau du rythme cardiaque ou encore de la pression artérielle.

Cycle du sommeil

De quoi dépendent les cycles de sommeil de chacun ?

Nous ne sommes pas tous égaux face à la capacité à nous endormir, à la durée de notre sommeil ou à la qualité de ce dernier. Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : certains sur lesquels on peut agir, d’autres qui sont conditionnés aux particularités de chaque individu.

L’âge, un facteur qui influe sur le cycle du sommeil

Entre un bébé, un enfant, un adulte et une personne âgée, le cycle du sommeil n’est pas identique. Des hypnogrammes (diagrammes relatifs au sommeil) ont par exemple permis de mettre en évidence un sommeil lent profond plus long chez l’enfant et une prédominance de phases de sommeils légers chez des adultes d’un certain âge. Il n’est donc pas étonnant de constater plus de réveils nocturnes et d’autres troubles du sommeil au fur et à mesure que l’on vieillit.
La durée d’une nuit varie aussi en fonction de l’âge et des événements de la vie (ex. grossesse, ménopause, etc.). Par exemple, alors qu’un bébé peut dormir jusqu’à 17 heures par jour juste après la naissance, cela tourne autour 10 heures pour un enfant de 10 ans et de 7 à 8 heures pour un adulte.

Bien dormir

L'influence du mode de vie sur les phases de sommeil

Nos habitudes de vie jouent un rôle significatif dans la qualité de notre sommeil et les phases de sommeil que nous vivons chaque nuit. Ci-dessous, nous explorons certains de ces facteurs et leur impact sur notre sommeil.

  • Nutrition : Ce que nous mangeons et quand nous mangeons peut influencer notre sommeil. Consommer de la caféine ou de l'alcool, par exemple, peut perturber nos cycles de sommeil et réduire le temps que nous passons dans le sommeil profond et le sommeil paradoxal. Manger un gros repas juste avant de se coucher peut causer de l'inconfort et rendre l'endormissement difficile.
  • Exercice physique : Une activité physique régulière a été montrée pour favoriser un meilleur sommeil, y compris un temps accru passé dans les phases de sommeil profond et réparateur. Cependant, le moment compte ; faire de l'exercice trop près de l'heure du coucher peut rendre l'endormissement plus difficile.
  • Temps d'écran : L'exposition à la lumière bleue émise par les écrans peut perturber nos cycles naturels de sommeil, rendant l'endormissement plus difficile et modifiant le temps passé dans les différentes phases de sommeil.
  • Stress et santé mentale : Le stress et les problèmes de santé mentale, comme l'anxiété et la dépression, peuvent perturber les phases de sommeil. Des niveaux de stress élevés, par exemple, se traduisent souvent par un sommeil fragmenté et un temps réduit en sommeil paradoxal.

Les conditions dans lesquelles on se prépare à dormir

Pour bien dormir et que chaque cycle se déroule comme il le faut, il est important :

  • d’être dans une chambre où il fait environ 18°C ;
  • d’être dans un environnement silencieux où règne l’obscurité ;
  • de ne pas stimuler les sens outre mesure (c’est pourquoi il est conseillé d’éteindre les écrans au moins une heure avant le coucher) ;
  • d’être bien installé dans son lit, en ayant une posture qui assure le confort et un bon alignement du corps ;
  • de ne pas consommer de produits stimulants durant l’après-midi et d’éviter les plats trop riches au dîner, etc.

 

oreiller ergonomique

Si vous vous reconnaissez dans quelques-unes des mauvaises habitudes évoquées, vous tenez donc peut-être des solutions pour remédier à des problèmes d’endormissement, des réveils nocturnes, etc. Pour faciliter un meilleur sommeil, vous pouvez en effet vous procurer un oreiller ergonomique pour le confort durant la nuit (mais aussi pour éviter les douleurs au réveil et au cours de la journée), adopter un rythme coucher-lever plus régulier, favoriser les activités relaxantes le soir, etc.

Les dysfonctionnements et pathologies qui empêchent un sommeil récupérateur

Même lorsque les conditions sont réunies pour passer de bonnes nuits, certaines personnes ont parfois des difficultés à s’endormir ou souffrent de troubles du sommeil durant les différents cycles.
Le ronflement fait partie des problèmes qui peuvent déranger non seulement le dormeur qui ronfle, mais aussi son/sa partenaire. Arrêter de dormir sur le dos  peut aider, mais les ronflements nécessiteront parfois des traitements plus spécifiques.

Les troubles du cycle du sommeil peuvent aussi être causés par l’anxiété généralisée, une période de stress passager, l’apnée du sommeil, la prise de certains médicaments, etc. Il en résulte une fatigue chronique tout au long de la journée, des difficultés à se lever le matin, une irritabilité, etc. D’où l’importance de traiter la cause du trouble, pour retrouver un sommeil de meilleure qualité, et par là même, une vie quotidienne plus agréable.

Bien Dormir
a propos d'auteur

À PROPOS DE L’AUTEUR

Lidia Perner a plus de 20 ans d'expérience dans le secteur de la santé et du bien-être. En développant des produits qui offrent des réels bénéfices et en les introduisant avec succès sur le marché, Lidia a aidé des milliers de personnes à améliorer leur qualité de vie. Elle est passionnée par les modes de vie sains et diverses activités physiques. Lidia est fondatrice et PDG d'Inphysio.fr. Vous pouvez retrouver Lidia sur Linkedin.

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