OM GAM GANAPATAYE Namaha, le mantra pour une rentrée sereine
Le mantra de la réussite
Il y a forcément des moments où l’on peut se laisser envahir par le stress et l’angoisse d’un nouveau cycle, et c’est particulièrement le cas lors de la rentrée. En effet, si les vacances permettent de se détendre et de faire le vide, l’échéance approchant peut très vite annuler les ondes positives engrangées pendant l’été. Pas de panique ! C’est le moment de vous détendre et de découvrir le mantra qui va vous mettre sur les rails d’une rentrée sereine, le mantra OM GAM GANAPATAYE. Par conséquent, ne laissez pas la routine du quotidien vous envahir mais abordez cette nouvelle rentrée comme l’occasion de saisir toutes les opportunités qui vont s’offrir à vous dans ce nouveau cycle. Vous êtes prêt ? Alors suivez le guide pour une rentrée sans obstacles !
Que signifie Om Gam Ganapataye Namaha?
Il s’agit d’un mantra sanskrit qui se divise en quatre parties :
« Om », c’est le son universel, le mantra originel. Il est la première partie de nombreux autres mantras dont vont découler la suite de la formule. Il peut donc se prononcer seul ou comme première syllabe d’autres mantras.
« Gam », à l’instar de « Om » cette syllabe est très puissante et est considérée comme un son primordial. Prononcer Gam c’est invoquer directement le nom du dieu entier, appeler Ganesh.
« Ganapataye », autre nom de Ganesh, signifie « dédié à ». C’est aussi un autre nom pour Ganesh signifiant « briseur d’obstacles ». Ce mantra est donc dédié à Ganapati.
« Namaha », signifie « salutations » ou « honorer ». On peut l’interpréter comme une salutation à Ganesh.
Comment comprendre le Om Gam Ganapataye Namaha ?
Tout d'abord, ce mantra est avant tout une invocation, un appel direct à Ganesh afin de lui demander de bénéficier de ses connaissances, sa paix et sa prospérité. Ce dieu hindou est particulièrement reconnu comme le dieu dispersant les obstacles qui peuvent nous empêcher d’avancer.
Ainsi, très populaire en Inde mais aussi chez les hindouistes du monde entier, il aurait été créé par sa mère la déesse Parvathi. Connu également sous le nom « le briseur d’obstacles » il est robuste et plein de symboles. Avec sa tête d’éléphant et des mains, de 4 à 16 en fonction de la représentation, chacune de ses mains tient un objet symbolique pour matérialiser sa vertu et son pouvoir.
Pourquoi invoquer Om Gam Ganapataye Namaha ?
Invoquer Om Gam Ganapataye Namaha c’est mettre toutes les chances de son côté pour se lancer dans un nouveau défi en brisant les limites que nous nous imposons. Réaliser ses rêves, croire en soi et garder confiance en soi tels sont les bienfaits de ce mantra.
Il en existe bien d’autres :
- Surmonter ses peurs
- Apaiser et équilibrer son esprit
- Retrouver sa concentration
- Augmenter la confiance en soi pour atteindre ses objectifs Se préserver de l’anxiété et du stress
- Purifier son esprit
- Améliorer la qualité de sa méditation
Ce mantra se réalise généralement sur une période de 40 jours ce qui permet d’accomplir les 108 répétitions traditionnelles qui le composent. Pour profiter pleinement de ses bienfaits, pensez à le faire à heure régulière quotidiennement.
Le mantra Om Gam Ganapataye Namaha et la compassion
La compassion
Réciter Om Gam Ganapataye Namaha et se mettre sous le patronage de Ganesh le briseur d'obstacle est idéal lorsque un nouveau cycle débute.
C'est l'occasion de travailler sur ses peurs, tout à fait légitimes et propres à chacun, mais aussi sur ces fausses croyances qui encombrent inutilement l'esprit et parasitent la relation à soi-même et aux autres. Les jugements à l'emporte-pièce érigent des murs d'incompréhension entre les êtres humains et notre esprit critique, qui nous fait souvent vivre un enfer au quotidien, nous empêche d'avoir accès à notre vrai potentiel.
Saviez-vous que Ganesh est aussi le dieu de l'Amour et de la Compassion ? L'invoquer via le mantra Om Gam Ganapataye Namahaest est l'opportunité de développer un rapport pacifié à soi- même et aux autres. Travaillez sur la compassion et vous verrez bon nombre d'obstacles tomber d'eux-même.
La compassion, c'est la capacité d'être sensible au malheur d'autrui et de reconnaître ce malheur comme inhérent à la nature humaine. Elle induit une égalité entre les êtres humains. De la compassion naît la main tendue vers son prochain, compagnon d'infortune.
La compassion est en cela différente de la pitié qui induit un retour sur soi-même et une forme de condescendance. En effet, selon Paul Ricoeur dans son ouvrage Soi-même comme un autre, en éprouvant de la pitié « le soi jouit secrètement de se savoir épargné ». Il se place à côté d'Autrui. Il le surplombe même. À L'inverse, l'être compassionné est avec autrui. Il partage sa peine. Via la compassion, deux âmes font preuve d'empathie, parlent le même langage et se comprennent.
La compassion est donc l'expression d'une humanité partagée. Développer sa compassion, c'est se voir comme faisant partie d'un grand tout et entrer en résonance avec lui.
Or, ne faire qu'un avec l'univers, atteindre cet état de méditation ultime appelé samadhi, c'est ce à quoi travaillent les yogis. La récitation de mantras, la méditation et l'enchaînement d'asanas sont leur entraînement.
Bien sûr, pratiquer le yoga, réciter des mantras, méditer (des pratiques aujourd'hui courantes en Occident) peuvent être envisagés plus humblement. Nous ne sommes pas tous des ascètes hindous en puissance.
En effet, développer sa compassion peut aussi être envisagé comme un exercice permettant un rapport à soi, au monde et à l'Autre apaisé et bienveillant.
Vous ressentez un léger apaisement à la lecture de ces mots ? C'est qu'il est épuisant d'envisager le quotidien comme un bras de fer permanent. Pacifions nos interactions et nos cohabitations, développons notre compassion et il est fort à parier que notre vie s'en trouvera transformée.
Réciter Om Gam Ganapataye Namaha, demander la protection de Ganesh sont les premiers pas vers un quotidien plus doux . Cela vous permettra de conscientiser votre volonté de développer la compassion au sein de votre vie.
Voyons maintenant les autres pratiques que vous pouvez mettre en place afin de développer un rapport au monde compassionné et apaisé.
Développer sa compassion
Charité bien ordonnée commence par soi-même.
Développer de la compassion envers soi-même est primordial. Rappelez-vous les directives de sécurité dans les avions : en cas de dépressurisation, prenez le temps de vous équiper d'un masque à oxygène en premier lieu. Ce n'est pas là de l'égoïsme mais du bon sens : comment prendre soin des autres si l'on perd connaissance ?
Il en va de même avec la compassion.
Mais la compassion ne se décrète pas : il faut la travailler. Cela implique de se connecter à son intériorité, à ses émotions. Cela induit aussi d'accueillir ses faiblesses, ses blessures et ses peines sans jugement, avec bienveillance.
Souvent l'esprit critique est tonitruant : nous ne sommes pas assez, nous ne devrions pas ressentir telle ou telle émotion, nous devrions être plutôt comme ci ou comme ça.
Comment apprivoiser cela ? C'est un voyage au long cours. Voici quelques exercices pour débuter.
1er exercice : un scan corporel
Afin d'apprivoiser son intériorité, il faut progresser pas à pas. Prendre le temps d'un scan ou balayage corporel est un très bon début.
Asseyez-vous le dos bien droit ou allongez-vous sur le dos sur un tapis de yoga par exemple. Puis portez progressivement votre attention sur toutes les parties de votre corps, des orteils à la tête. Quelle sensations ressentez-vous ? Comment votre corps repose-t-il contre la chaise ? Sentez-vous vos vêtements contre votre peau ? Où ? Comment ? Ressentez-vous des tensions, des douleurs particulières ?
Une tension dans la nuque, une migraine qui pointe, une envie de pleurer sont des sensations qui peuvent ensuite vous amener à reconnaître puis accueillir des émotions avec bienveillance.
2ème exercice : une séance de méditation guidée
Il existe de nombreuse médiations guidées accessibles gratuitement sur internet. Prenez le temps de choisir des contenus de qualité.
Pendant ces moments où vous vous posez avec vous-même, vous remarquerez que vos pensées naissent et éclosent sans fin. C'est le propre de l'esprit humain. Accueillez-les puis laissez-les s'éloigner et disparaître, comme vous le feriez d'une feuille emmenée par un cours d'eau.
Méditer, c'est tout d'abord s'entraîner à accueillir. Quel apprentissage ! On ne bataille plus contre telle ou telle pensée. On l'accueille. Et on expérimente cette interaction, cette cohabitation. On note ce qu'il advient. Puis, on observe les émotions et les sensations qui en découlent. Enfin, on les regarde s'amenuiser, laisser place à d'autres émotions. Notre esprit forme d'autres pensées qui viennent attirer notre attention.
En méditant régulièrement on se familiarise avec notre vie intérieure, on l'observe, on l'apprivoise, plus ou moins facilement. On apprend à l'aimer, ou pas. En tous les cas, on ne la subit plus aveuglément et c'est déjà un grand pas vers l'amour et la compassion. En effet, comment ouvrir son cœur, baisser la garde lorsque l'on est malmené par un mal-être ou une tension par exemple que l'on ne s'explique pas et donc que l'on ne comprend pas.
Prenez votre temps. Si besoin, faites-vous aider par des professionnels formés à ces nouvelles approches thérapeutiques. Un premier contact avec la méditation de pleine conscience basée sur la compassion peut aussi se faire via la lecture des ouvrages du psychiatre et psychothérapeute Christophe André.
3ème exercice : la communication non violente
La « Communication NonViolente » (CNV) est une méthode de communication théorisée par Marshall B. Rosenberg à partir des années 70. Il développe notamment sa pensée dans son ouvrage Les Mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs). Initiation à la Communication NonViolente paru en 1999.
La CNV s'inscrit dans la droite ligne de la non violence prônée par Gandhi et Martin Luther King. Elle est basée sur l'empathie, l'authenticité et la responsabilité.
La communication non violente permet de mieux communiquer avec soi-même (être conscient de ce qu'une situation provoque chez soi permet de communiquer clairement sur une situation que l'on souhaite faire évoluer), de faciliter les échanges entre être humains et de désamorcer les conflits. Elle est le terreau de relations authentiques, empathiques dans lesquelles les besoins de chacun sont comblés.
La communication non violente demande une écoute empathique où les ressentis et les besoins de chacun sont accueillis et respectés. Elle encourage aussi chaque protagoniste a être authentiquement impliqué et a prendre sa part de responsabilité dans la relation.
Essayez de mettre en pratique la communication non violente en restant vigilant sur ces points :
- Observez la situation sans jugement, de façon objective.
- Exprimez vos ressentis face à la situation problématique en disant « je ».
- Exprimez vos besoins pour résoudre le problème.
- Demandez sans exiger.
Pour conclure, même si vous ne partagez pas la foi hindou, vous pouvez invoquer Om Gam Ganapataye Namaha. La force de sa résonance dépasse les simples croyances et ses bienfaits sont accessibles à tous ceux qui recherchent à se libérer d’entraves et retrouver la sérénité. Soyez empathique, compassionné et bienveillant avec vous-même et avec autrui. Votre vie intérieure et la vie en société devraient s'en trouver apaisées. Tout sera plus simple, vous aurez plus d'espace mental à votre disposition et vous redirigerez l'énergie économisée vers vos projets et vos envies profondes.
Bonne rentrée !
Lecture supplémentaire:
- Le mantra pour une harmonie universelle
- Le mantra so ham : le mantra du souffle vital
- Mantra sa ta na ma, la nouvelle philosophie du changement
À PROPOS DE L’AUTEUR
Lidia Perner a plus de 20 ans d'expérience dans le secteur de la santé et du bien-être. En développant des produits qui offrent des réels bénéfices et en les introduisant avec succès sur le marché, Lidia a aidé des milliers de personnes à améliorer leur qualité de vie. Elle est passionnée par les modes de vie sains et diverses activités physiques. Lidia est fondatrice et PDG d'Inphysio.fr. Vous pouvez retrouver Lidia sur Linkedin.
- Tags: Bien Bouger
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